Edito.


 

Nombreux sont les exemples d’interventions bénévoles pour venir en aide aux réfugiés qui affluent vers nos contrées. L’associatif et les initiatives individuelles, grâce à leur capacité de réaction et leur créativité peuvent donner des réponses partielles mais porteuses d’espoir là où l’urgence est la plus criante. Malgré les polémiques dont les médias font grand bruit, nous ne pouvons toutefois qu’encourager la communication avec les hommes et les femmes des administrations concernées. Quelles que soient les contraintes de celles-ci, il serait dommage de passer à côté de possibles synergies. Les plus grands défis seront probablement les moins visibles. Il s’agit de l’intégration de ces nouveaux arrivants dans notre société. Aurons-nous la volonté et les ressources pour les aider à trouver leur marques, consacrer du temps dans les écoles de devoir, les cours de langues, les inviter dans notre vie associative, sportive, culturelle ?

 

En ce qui concerne la situation à Court-St-Etienne, nous avons posé la question à Alain Warnotte, président du CPAS. La Belgique s’attend à accueillir 4500* réfugiés, soit en moyenne 450 par province. Nous avons actuellement une famille avec 3 enfants qui est arrivée dans notre commune. A ce stade-ci, le plus important est d’identifier les personnes qui auraient un logement disponible. Ceux-ci font alors l’objet d’un contrat de location avec Fedasil. Tout cela se fait par l’intermédiaire du service logement du CPAS.

Vous trouverez dans ce courrier un appel lancé par une bénévole, syrienne d’origine et installée de longue date en Belgique. Elle se dévoue sans compter pour aider ses compatriotes.

Bonne lecture.

Christian Pinon

* Aux dernières nouvelles en provenance de la Commission Européenne le nombre serait de 6000