Commençons par le commencement en disant que lors d’un lointain ’’hier’’ c’est-à-dire, selon les estimations, il y a entre 4 et 5 milliards d’années, des gaz se sont concentrés et ont formé le soleil qui a déclenché une force de gravitation et a fait tourner autour de lui les planètes, y compris la nôtre, qui se sont formées à partir de restes épars.

Influencées par l’orientation de l’axe de rotation des planètes au tour du soleil, les variations climatiques ont eu lieu de tout temps. Mais ces variations ont été graduelles car elles étaient étalées sur de longues périodes.

Précisons qu’au départ les gaz à effet de serre sont un phénomène naturel qui maintient un niveau moyen de température indispensable à l’existence de la vie sur notre planète. Bousculer l’équilibre de ce niveau moyen c’est menacer la vie, voire la condamner à disparaître !

Alors pourquoi nous alarmer et battre notre coulpe à cause de la variation que nous connaissons actuellement ? La réponse est qu’en ce moment on constate qu’il y a une accélération notoire du changement climatique, et donc du réchauffement, ce qui est essentiellement attribué aux gaz à effet de serre générés par l’activité humaine.

Le CO2 est le gaz à effet de serre le plus produit par l’activité humaine. Il est responsable de 63% du réchauffement de la planète causé par l'homme.

Ce qui cause le réchauffement climatique c’est surtout la production d’énergie (électricité, chauffage) et de carburant pour les transports (principalement le transport routier, mais aussi aérien et maritime). Ensuite vient la gestion des territoires, notamment la déforestation, l’agriculture et l’élevage.

Notons que le dernier changement climatique semble avoir commencé il y a déjà quelque temps mais c’est avec l’industrialisation et l’évolution de nos modes de vie qu’il s’est notoirement accéléré.

Et voilà pourquoi nous devons nous alarmer et battre notre coulpe car, outre la menace qui pèse sur nous, c’est un immense héritage que nous mettons en risque, œuvre du Créateur.

Mais nous alarmer et battre notre coulpe, même si c’est justifié, est tout à fait insuffisant car il faut agir, et tout de suite !!! Pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, il faut avant tout réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, le premier moyen est de recourir aux énergies renouvelables pour réduire considérablement l’utilisation d’énergies fossiles. Mais il faut aussi réduire notre consommation d’énergie, éviter le gaspillage alimentaire, mieux nous nourrir en évitant les produits qui laissent une trop grosse empreinte carbone, optimaliser l’utilisation des ressources… En résumé, il faut adapter notre mode de vie à la notion de résilience et de développement durable.

Chaque effort, si minime soit-il, produira un effet positif parce que, tenons en compte, il peut être multiplié par les quelque 8 milliards d’êtres humains qui composent la population mondiale.

Voilà qui réduit la menace, mais nous devons aller plus loin et revoir nos modes de vie et donc nécessairement nos activités. Nous n’en vivrons que mieux et plus sereinement. Nous serons aussi plus dignes de cet immense héritage que représente, il y a un peu plus de 4 milliards d’années, la naissance du système solaire et tout ce qui a suivi jusqu’à nos jours.

J’agis donc je suis !

Une honte !

Oui, une honte pour les pays prospères voisins de la Méditerranée : en 2020 plus de 900 personnes, auxquelles nous avons tourné le dos, sont mortes noyées en recherchant une vie moins misérable que celle du pays qu’elles ont quitté !

-.-.-.-

’’Ils doivent nous entendre’’

Voilà ce que dit Raoni qui, de petit cacique (chef indien) d’une tribu perdue au cœur de l’Amazonie (qq 5.500.000 km²), est devenu un leader mondial de la défense de ce qu’on appelle le plus grand poumon du monde, celui de la forêt amazonienne ! Raoni a porté plainte devant la CPI (Cour Pénale Internationale de La Haie) contre le Président du Brésil, Jair Bolsonaro, qu’il accuse de suspension du démarquage des territoires autochtones et du projet de loi pour ouvrir les zones protégées à l'exploitation minière et agricole. On estime qu’en 18 ans (2000/2018) la forêt amazonienne a perdu un peu plus d’un demi-million de km², soit une superficie équivalente à celle de l’Espagne !

Rappelons que les forêts jouent un rôle écologique fort important. En effet elles produisent de l’oxygène sans lequel il n’y aurait pas de vie sur notre planète. Poumon ou pas, quelle que soit l’étiquette qu’on lui colle, la forêt amazonienne, comme toutes les autres forêts, fait entre autres qu’en utilisant l’énergie solaire les arbres provoquent l’évaporation de l’humidité. En s’étendant sur près de 5.500.000 km² et en étant constituée de quelque 400 milliards d’arbres la forêt amazonienne, trésor de biodiversité, ne pouvait qu’attirer l’attention sur son rôle de premier plan.

Laissons-nous charmer par le sourire des petits enfants

Le sourire des petits enfants désarme nos colères, effacent nos tristesses, allume la joie dans nos yeux. Le sourire des petits enfants nous donne confiance dans l’avenir.

-.-.-.-

’’Cessez d’être gentil, soyez vrai !’’ par Thomas d’Ansembourg, auteur belge, édité par le Groupe Livre Québecor. +/- €20,00. Cet ouvrage a été traduit en 17 langues et vendu à plus d’un million d’exemplaires ! Des lecteurs l’ont déclaré d’intérêt public.

’’Raoni, mon dernier voyage’’mémoires du chef d’une tribu indienne devenu leader mondial de la défense de cette immensité qu’est la forêt amazonienne (qq. 5.500.000 km² avec qq 400 milliards d’arbres de qq 16.000 espèces). Ces mémoires ont été confiées à Jean-Pierre Dutilleux, cinéaste et écrivain belge. Publié par Arthaud en 2019. +/- €20,00.

sartMONDE

Bulletin mensuel - Editeur : Janusz Fedorowicz

Clos Max Wéry 6, Sart-Messire-Guillaume, 1490 Court-Saint-Etienne fedo@skynet.be