Edito.

Science Infuse propose une fois par an, le temps d'une soirée, de raviver l’intérêt du public de tous âges pour les sciences, en développant un sujet qui nous touche au quotidien.  Pour son édition 2013 le thème choisi était « vivre plus longtemps et mieux ».  Différents intervenants, essentiellement des chercheurs, ont développé le sujet suivant les disciplines de chacun. On pouvait par exemple apprendre comment on décortique le mécanisme selon lequel  un bon maintien de l’activité physique, accompagné d’une alimentation nécessairement plus abondante, ralenti l’atrophie musculaire. Dans le domaine social, le bénévolat n’a été évoqué que brièvement comme moyen de maintenir un contact enrichissant. Le fait qu'on n'y ait pas mis plus d’insistance peut être corrélé avec une statistique effectuée par l’Association pour le Volontariat il y a près d’une quinzaine d’années. Il était alors clairement apparu un désengagement des personnes retraitées de l’action bénévole.  Une tentative d’explication était de se dire qu’à la retraite, on estime avoir donné sa contribution et on souhaite passer la main aux plus jeunes.  Et pourtant il y a des retraités qui trouvent les journées trop courtes entre  la garde des petits-enfants, le hobby, le coup demain donné au voisin, un engagement associatif etc.

Un participant de la soirée Science Infuse se demandait pourquoi on se prépare autant pour le monde du travail et aussi peu pour la période de retraite. Si on met en perspectives la période dite active et la période de retraite, la question semble pertinente. Peut-être faut-il davantage développer le coaching des futurs retraités, à l’instar de ce que font les sociétés d’outplacement. 

Christian Pinon

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