Edito.


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Homage à quatre journalistes de Charlie Hebdo assassinés (Donatien Ryelandt)

 

Difficile d'entamer cet éditorial sans penser à ce qui est survenu chez Charlie Hebdo. Que va-t-il advenir après ces événements?

En économie, pour analyser une situation complexe, on se réfère aux "basics". Que sont ici les basics? Nous vivons dans une région plutôt paisible, mais en écrivant ces lignes, je sais que celles-ci seront lues par une petite poignée de musulmans à peine, alors que nous comptons plus de 1100 abonnés. Nous tentons pourtant, au travers du monde associatif, de toucher toute la population grâce à un travail de fond et de proximité. Force est de constater que toutes les communautés ne se fréquentent pas vraiment. La méconnaissance et l'incompréhension peuvent alors générer des extrémismes de tous bords.

Passé ce constat, que peut-on faire? Même si on peut le souhaiter, faut-il à tout prix que les communautés se cotoient intensément? La charte des droits de l'homme ne le demande pas. Celle-ci réclame le droit de s'associer et donc de former des communautés avec leurs spécificités. Dans ce sens, il vaut peut-être mieux mettre politiquement la priorité sur ce droit à se différencier en gérant au mieux la cohabitation. Une cohabitation bien menée est le meilleur terreau pour un rapprochement des communautés sans que ce rapprochement soit imposé par une pensée unique.

Pour illustrer ces propos, je vous invite à consulter l'article et, surtout, la vidéo de ce policier bruxellois qui parle couramment l'arabe et le lingala (voir le lien ci-dessous). Cette vidéo a de quoi donner de la bonne humeur et de l'espoir. Le mot espoir ("Hope" en anglais) est précisément le nom choisi par l'association établie à Court-St-Etienne et qui est présentée dans ce courrier. Celle-ci nous montre que des actions concrètes existent et sont accessibles pour chacun d'entre nous qui souhaite apporter sa contribution.

Bonne lecture.

Christian Pinon

http://www.lalibre.be/light/insolite/un-policier-bruxellois-qui-parle-l-arabe-et-le-lingala-fait-le-buzz-54b107d63570b311405a366b

Un livre de condoléances a été ouvert à l’administration communale. Les citoyens qui le désirent peuvent l'utiliser afin de témoigner leur soutien aux proches des victimes de cet attentat.

Ce registre est ouvert à tous, au service de la Population, rue des Ecoles n°1, jusqu’au jeudi 15 janvier. Vous pouvez y accéder de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 16h00 et le mercredi jusqu’à 19h00.