Edito.


L’actualité du mois fut notamment marquée par les protestations des chauffeurs de taxi face au succès de Uber. Dans le secteur hôtelier c’est Airbnb qui permet aux particuliers de trouver des locataires pour leur logement. Ces services sur internet continuent à se développer vers d’autres services comme la restauration.

Au-delà du casse-tête fiscal et juridique que cela représente, il est intéressant de se poser la question sur les autres perspectives que ce concept peut représenter pour le secteur associatif. Une généralisation des services et échanges via internet entre particuliers peut par exemple se substituer au système d’échange local (SEL). Y aura-t-il alors des versions différenciées en fonction du caractère bénévole ou pécunier, payé en monnaie ou en heures de prestations (principe du SEL) ?

Pour les bénévoles il s’agirait plutôt de mettre en contact les particuliers avec des associations. Le Forum Stéphanois, et la Plate-forme du Volontariat diffusent déjà des postes vacants pour bénévoles, à l’instar des offres d’emploi. Mais le concept de Huber ou Airbnb permet une beaucoup plus grande souplesse des échanges, même pour des tâches très ponctuelles. Le succès du concept dans le domaine associatif est à priori souhaitable, mais il n’est toutefois pas garanti car les dimensions du relationnel et de la proximité y sont naturellement dominantes.

Bonne lecture.

Christian Pinon