Edito.


L'union fait la force.

Nous connaissons probablement tous dans notre entourage des initiatives bien ciblées pour sauver un enfant atteint d’une maladie grave, soit réhabiliter un patrimoine en péril ou aider une école dans un  pays en voie de développement. Les exemples sont nombreux et aboutissent souvent à la création d’une association sans but lucratif, plus communément appelée « ASBL ». Nombreuses sont pourtant les asbl qui pourraient fonctionner plus simplement en tant qu’association de fait. L’argument souvent invoqué est la nécessité d’un statut pour demander des subsides. Tout est affaire de négociation, confiance, sérieux, transparence. Pour faire "Court", disons que les membres et administrateurs d’une association de fait sont personnellement responsables. Ils doivent donc savoir à quoi ils jouent et avec qui. Mais cela peut aussi se révéler être un gage de sérieux.

Quel que soit le choix entre le statut d'asbl ou l'association de fait il est utile de se poser les deux questions suivantes :

. Comment envisager la relève ou la fin du projet ?

. N’y a-t-il pas une asbl existante qui peut intégrer ce projet et votre équipe dans ses activités ?

La deuxième question peut donner une réponse à la première ! En intégrant une structure existante vous simplifiez fortement la partie administrative de votre projet. L’équipe accueillante se voit renforcée et donne en échange plus de garantie de continuité sur le long terme pour le projet.

Lors de la réforme sur les asbl en 2004 on estimait qu’il y avait 90.000 asbl en Belgique, dont 30.000 inactives ! Actuellement notre pays en compte près de 70.000.

Bonne lecture.

Christian Pinon