Edito.


Depuis quelque temps déjà, une personne a pris l’habitude de jeter ses sacs poubelles entre le bois et le chemin de fer, rue du Ruchaux.
Je passe sur les pensées négatives que cela peut générer et remercie au passage le service des travaux de la commune de ne pas laisser ces détritus s'accumuler le long de la route.
Au vu de cette situation, je souhaitais faire un exercice périlleux en posant la question «  Et si l’autre avait raison ?  ». Dans toute population, ceux que l’on appelle marginaux nous rappellent que, heureusement, nous ne sommes pas tous identiques et aucun environnement ou système ne conviendra à tous. La société décide alors d’intégrer, tolérer ou rejeter «  l’autre ». Si beaucoup d’efforts sont par exemple faits actuellement pour intégrer les personnes handicapées, qu’en est-il pour les personnes précarisées ou celles qui n’ont pas pu bénéficier correctement du système d’éducation ? Tous ne sont pas égaux face à notre empathie.

Il est difficile de justifier des actes malveillants, mais au delà des frustrations ceux-ci doivent nous inviter à être créatifs dans les réponses à apporter. Ces réponses peuvent ensuite bénéficier à toute la collectivité et être une source de changement pour notre société.


Je vous laisse sur ces quelques réflexions philosophiques et vous propose de revenir dans notre belle commune avec au programme, notamment, le renouveau de la braderie annuelle.

Bonne lecture.

Christian Pinon