Edito.


Nous savons tous que prendre la route est plus risqué que de voyager en train. En choisissant l’un ou l’autre nous mettons en balance notre sécurité et notre confort, sans en faire le calcul.

Mais un tel calcul devient utile lorsqu’il s’agit de par exemple des coûts d’aménagement de sécurité de nos routes, le remboursement de médicaments, les règlements financiers après un attentat ou un sinistre, le salaire de métiers à risque, etc... Aussi choquant que cela puisse paraître, la vie humaine à un prix, qui, dans nos contrées, est estimé à un ordre de grandeur de 2,5 millions d’euros... Une telle estimation permet d’avoir une approche cohérente dans des secteurs tels que ceux des exemples donnés ci-dessus. Mais elle est loin d’être aussi simple. Donne-t-on, par exemple, la même valeur à un(e) ado qu’à une personne âgée ? Qu’en est- il de notre politique en matière de solidarité envers les pays non industrialisés ? Ce sujet a été abordé récemment par NousCitoyens asbl (voir lien ci-dessous).

Bonne lecture.

 

Christian Pinon

 

 

photo: hiver à Suzeril (Anouck Pinon)