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    La prochaine révolution

    L’humanité est passée du stade de la cueillette et de la chasse à celui de l’agriculture et de l’artisanat. Cet artisanat a fini par déboucher sur la révolution industrielle qui, à son tour, a mené à la toute récente révolution numérique, laquelle, de toute évidence, appelle déjà la révolution suivante.

    L’histoire de l’humanité a connu des rapports sociaux et des échanges qui correspondaient à chacune de ses grandes étapes. Les résultats de la cueillette et de la chasse étaient partagés en famille et échangés au sein de la tribu. L‘agriculture et l’artisanat ont promu des rapports qui ont concerné le village et la ville. La révolution industrielle a mené à la constitution de grands ensembles employant chaque fois plus de main d’œuvre pour aboutir à des chaînes de production, souvent avec des actionnaires qui, pour la première fois, pouvaient être étrangers à l’activité de l’entreprise en se limitant au rôle d’investisseurs en quête de dividendes.

    La révolution numérique, alliée à une forte croissance de la démographie et à d’intenses échanges internationaux, a produit la mondialisation. C’est ainsi que le gigantisme a progressivement envahi la production des biens et des services et que se sont constituées de puissantes entreprises multinationales.

    Certes, ce modèle socio-économique a produit du bien-être, mais aussi des profondes inégalités. Diverses études aboutissent à la constatation qu’aujourd’hui, à l’échelle du monde, on en est arrivé à ce que 1% de l’humanité possède autant de richesses que les 99% restants. L’argent appelant l’argent, pareil fossé ne peut que s’approfondir, une situation profondément inéquitable et absurde car le milliardaire, tout comme le plus modeste des citoyens, ne possède qu’un seul estomac et n’a qu’une seule vie... Entre ces extrêmes, il y a ceux qui connaissent une situation matérielle aisée mais qui, souvent, sont néanmoins frustrés par le manque d’intérêt qu’offre leur travail, alors que d’autres aboutissent au burnout à force d’être mis sous pression par des directions au service d’actionnaires avides.

    Pareille situation suscite une demande croissante de changement. Aussi la prochaine étape, qui déjà se dessine, sera celle de la rentabilité économique mise au service de la rentabilité humaine. Cette inversion n’est ni un simple rêve idéaliste, ni une mode passagère, mais bien une lame de fond suscitée par un nombre croissant de citoyens convaincus et volontaires qui se mobilisent un peu partout dans le monde pour promouvoir le changement. A un moment où les citoyens disposent de tant de moyens, qui ne sont plus l’apanage d’une minorité de privilégiés, de toute évidence ce n’est pas maintenant que va s’arrêter la marche vers encore plus de progrès où l’humain, libéré de nombre de contraintes, va prendre le dessus.

    A titre d’exemple, ce qui émerge avec force c’est l’action citoyenne en faveur de la préservation de la planète et de ses subtils équilibres, notamment le bannissement de certains pesticides dangereux pour l’homme et qui tuent les insectes, pollinisateurs naturels, dont les abeilles. Se développe le soutien aux circuits courts qui produisent des aliments sains et plus savoureux, ce qui demande la préservation de l’agriculture familiale que les exploitations industrielles détruisent de plus en plus. L’entraide citoyenne prend une grande ampleur pour combler les défaillances d‘une société encore trop soumise à la rentabilité économique. Les citoyens et les journalistes d’investigation traquent avec succès les montages de certaines entreprises et de particuliers qui cherchent refuge dans des paradis fiscaux pour évader l’impôt dû sur les milliards qu’ils gagnent, privant ainsi les Etats de moyens pour rendre plus équitable la vie en société. Des économistes de renom attirent l’attention sur le fait que notre modèle socio-économique est à bout de souffle et que les immenses progrès réalisés permettent de passer à une rentabilité économique qui soit au service de la rentabilité humaine.

    Oui, c’est bien d’une lame de fond dont il s’agit. La plusieurs fois millénaire histoire de l’humanité a connu quelques grandes étapes, chaque fois plus rapprochées. Aujourd’hui, la révolution numérique met à la disposition des citoyens de tels moyens qu’il ne peut y avoir de doute qu’elle conduira rapidement à l’étape suivante, celle d’un nouveau modèle socio-économique. La transition vers cette prochaine révolution sera d’autant plus rapide que les actuelles restructurations et autres conséquences d’une priorité trop économique se font pressantes.

    Conclusion : non seulement ’’Yes, we can’’ mais encore ’’Yes, we must’’ !

     

     

     

    Avec son orchestre et son chœur, Ray Conniff (1916/2002) crée une ambiance joyeuse. Bien enlevés sont ’’Concert in Rhythm’’ (1 CD) ; ’’The Ultimate Collection’’ (3 CD), chez Columbia ; ’’Eight Classic Albums’’ (4 CD), chez Real Gone Music. Le son est excellent car tous les enregistrements ont été bien remasterisés.

     

    ’’30 Histoires insolites qui ont fait la médecine’’ de Jean-Noël Fabiani, chez Plon, 421 pages. A découvrir.

    ’’Le Bilan du Monde 2018’’, revue annuelle publiée par Le Monde. Des pays de tous les continents sont visités. A lire, surtout à l’heure de la mondialisation !

    Le « SartZOOM » ci-joint, supplément au présent « SartMONDE », lui, vous emmène en Patagonie avec le reportage de son envoyé spécial Maxime Masscheleyn étudiant stéphanois en médecine.

     

  • sartZOOM


     

     

     

     

     

    Un reportage de l’envoyé spécial de « SartMonde » Maxime Masscheleyn, étudiant stéphanois en médecine qui, profitant d’un stage de fin d’études au Chili, a fait une incursion dans cette partie australe de l’Amérique du Sud appelée Patagonie.

    Mais qu’est au juste cette Patagonie qui, pour être très éloignée et peu connue, ne se trouve pas sur la route de nos destinations habituelles ?

    Il s’agit d’un territoire de 1.396.625km2 (un peu plus de 45 fois la Belgique) dont 256.093km2 du côté chilien et 1.140.532km2 du côté argentin, avec la Cordillère des Andes qui sépare ces deux pays. La Patagonie compte moins de 4 millions d’habitants (moins de la moitié de la population de la Belgique).

    En 1520 le navigateur portugais Fernand de Magellan et son équipage furent les premiers Européens à avoir abordé la côte patagonaise en route vers l’Inde. En empruntant le détroit qui débouchait sur l’océan Pacifique, Magellan a ouvert une route alternative à celle ouverte par le contour de l’Afrique par Vasco de Gama, lui aussi Portugais. La colonisation progressive de la Patagonie a détruit les populations sud-amérindiennes qui, nous dit-on, y habitaient depuis plus de dix mille ans.

    La Patagonie offre des paysages majestueux faits de montagnes, de pics rocheux, de volcans, de lacs, de steppes, de glaciers, d’îles et de banquises qui marient majesté, austérité, couleurs et sérénité, comme en témoignent les photos qui suivent, puisées dans les quelque 2000 prises par Maxime Masscheleyn .

     

     

     

    Lac Pehoé
    Parc National Torres del Paine Chili

     

     

     

     

     

     

     

    Glacier et Lac Grey
    Parc National Torres del Paine Chili

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lac Lácar, San Martin de los Andes Argentine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Parc National Huerquehue Chili

     

     

     

     

     

     

     

     

    Parc National Torres del Paine Sector Central, Chili

     

     

     

     

     

     

     

     

    Base Las Torres
    Parc National del Paine Chili

     

     

     

     

     

     

     

     

    Volcan Villarica, Pucón Chili

     

     

     

     

     

     

     

    Chutes de Petrohue Chili

     

     

     

     

     

     

     

  • SartMonde n°45


    Sans nous livrer à un bilan exhaustif et approfondi d’économiste ou de sociologue, voici, en vrac, quelques miettes significatives cueillies en 2017 selon le critère du verre à moitié vide et à moitié plein.

    Pour la moitié vide :

    Si, d’une part, on constate que les progrès accomplis dans le domaine de la santé font que l’espérance de vie augmente, d’autre part, la pauvreté dont souffre encore une grande partie de l’humanité, la pollution et les très nombreux conflits suppriment cette même vie.

    Alors que la mondialisation touche toutes les nations et les conduit à l’unité dans la diversité, il y a des gouvernants frileux qui veulent s’emmurer dans des nationalismes désuets, ce qui revient à regarder l’avenir dans le rétroviseur.

    Nous sommes connectés à tant d’intermédiaires numériques au point de finir par être dangereusement déconnectés de la réalité, une réalité qui nous touche très directement. Pendant ce temps les ’’big brothers’’ nous surveillent pour mieux nous contrôler.

    Les achats en ligne, souvent pratiques, quand ils se généralisent, nous privent des contacts humains tout en nous soumettant aux choix du vendeur en ligne. Bref, une perte d’autonomie.

    En rapport avec le football, il y a une Belgique qui a été ridiculisée aux yeux du monde entier par des dirigeants mesquins de sorte que Magritte aurait pu la peindre avec le sous-titre ’’ceci n’est pas un pays’’...

    Le comble du ridicule et du gaspillage est atteint avec ces déménagements périodiques de Bruxelles à Strasbourg du Parlement Européen (quelque 3000 parlementaires et fonctionnaires), ce qui représente un coût annuel de plusieurs dizaines de millions d’Euros, alors que, pour satisfaire la France, d’autres institutions de prestige pourraient avoir leur siège à Strasbourg. L’argent ainsi économisé pourrait sauver des millions de vies s’il était investi dans des projets de développement capables de réduire les conséquences des sécheresses, des maladies causées par la consommation d’eaux polluées et d’autres causes de mort. Oui, c’est bien des millions de vies qui auraient déjà pu être sauvées car ce gaspillage dure depuis des années !

    D’une part, c’est à coup de millions qu’on achète et rémunère des footballeurs et, d’autre part, ce sont des ouvriers, principalement asiatiques, réduits à ce qui ressemble fort à de l’esclavage, qui construisent un stade du Mondial 2022 (source : Amnesty).

    La rentabilité économique est menée à des extrêmes au point de rejeter certains dans le chômage alors que d’autres sont menés au surmenage. La concentration de richesses en peu de mains va croissante, car l’argent appelle l’argent, or les millionnaires et les milliardaires n’ont, comme tout le monde, qu’une seule vie et qu’un seul estomac...

    De manière accélérée, l’agriculture familiale disparait pour la simple raison que la concurrence des méga-exploitations et les prix trop bas imposés par les grands acheteurs ne permettent plus aux petits agriculteurs de survivre. Les terres font l’objet de placements de la part d’investisseurs qui veulent industrialiser l’agriculture en créant des méga-exploitations. Or la terre, notre mère nourricière, demande à être aimée et non à être convoitée comme objet d’investissement.

    Le vieillissement de l’Europe se confirme. Les études deviennent de plus en plus exigeantes, puis vient la recherche d’un emploi dans lequel il faut exceller pour le conserver. De manière générale la vie tend à se compliquer et génère beaucoup de fatigue, quand ce n’est pas du ’’burnout’’. Les jeunes voyagent pour découvrir de nouveaux horizons et d’autres cultures. Le tout fait que la tendance est de fonder assez tardivement une famille.

    Bien sûr, il ne s’agit là que de quelques miettes de bilan.

    Passons au verre à moitié plein :

    L’opinion publique s’éveille de plus en plus au fait que la nature est faite de subtiles équilibres qui la rendent à la fois puissante et vulnérable. Cette nature, dont nous avons hérité, est l’œuvre de milliards d’années d’évolution et non d’un clic, aussi nous faut-il la respecter.

    Pour notre alimentation, nous commençons à favoriser les circuits courts, les petits producteurs, les fruits et légumes qui ont du goût, peu importe leur apparence. Et ce n’est pas une mode passagère mais bien un courant qui va s’amplifiant.

    Dans nos villes encombrées et polluées, l e vélo commence à faire concurrence à la voiture.

     

    Les pétitions en faveur de militants pacifiques et de journalistes injustement emprisonnés se multiplient et recueillent des centaines de milliers, parfois des millions, de signatures. Oui, de plus en plus les citoyens se mobilisent, ce qui se traduit par un partage croissant de l’exercice de la démocratie.

    Le label «Commerce équitable » (Fair trade) apparaît de plus en plus souvent sur les étals, garantissant que le producteur a été raisonnablement rémunéré au lieu d’avoir été exploité, comme c’est encore trop souvent le cas.

    De plus en plus d’économistes de renom nous disent que notre modèle socio-économique est à bout de souffle mais que l’évolution du monde et sa créativité nous permettent de réaliser un nouveau modèle qui respecte la planète et accorde la place voulue à la rentabilité humaine.

    La démocratie, la vraie qui ne se limite pas à des élections périodiques, est en route. La mobilisation citoyenne, loin d’un phénomène passager, est une véritable lame de fond.

     

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    Il alliait compétence et conviction, autorité et pédagogie, présence et discrétion, on pouvait le voir occuper les plus hautes charges et le croiser au supermarché (sic). Un modèle de gouvernant au service de son pays et de l’Europe. Merci Monsieur Maystadt !

    « Le bonheur est un festin de miettes ». Jacques Faizant

    « Tout bonheur qui ne peut se partager n'est pas le vrai bonheur »

    Antoine Claude Gabriel Jobert

    « Le bonheur n'est que le plaisir en petite monnaie, et nous ne voulons que les grosses pièces » Joseph Michel Antoine Servan

    « Le vrai bonheur n’est pas d’avoir beaucoup de biens, mais de bien en profiter » Auteur non-identifié

  • SartMonde n°44


    Sur nombre d’appareils il y a chez moi des voyants qui sont allumés jour et nuit, une goutte insignifiante d’énergie consommée. Mais voilà, nous sommes des milliards d’humains avec des milliards de voyants qui, ensemble, consomment un océan d’énergie.

     

    Il y a mon smartphone qui, lui aussi, est allumé jour et nuit, 365 jours par an, et que je dois sans cesse recharger. Et il y a ainsi de par le monde des milliards de smartphones qui dévorent de l’énergie.

     

    Je laisse souvent une lumière allumée dans une pièce de mon habitation alors que personne ne s’y trouve. Si je le fais pendant ne fut-ce que 10 minutes et que seulement un milliard de personnes en font autant, tout aussi inutilement, cela représente 167 millions d’heures de consommation d’énergie en pure perte. De quoi donner le vertige !

     

    Quand j’ai froid, pour me chauffer j’allume ma chaudière qui brûle du mazout et quand j’ai chaud, je branche un ventilateur, si pas la climatisation, chaque moyen étant énergivore.

     

    Utiliser un four, un réfrigérateur, un aspirateur, une télé, un rasoir, une foreuse et d’autres instruments, quoi de plus banal ! Mais aucun ne fonctionnera sans être branché sur une prise de courant ou sans avoir chargé sa batterie, sa pile !

     

    A chaque seconde on produit un peu plus de 6.000 kg de pâte à papier dans le monde et les onze premiers mois de cette année la production mondiale a dépassé les 170 millions de tonnes (source : Conso Globe). La production de papier passe par plusieurs stades qui vont de l’extraction des fibres de cellulose présentes dans le bois des arbres pour terminer avec la transformation de la pâte en papier. Chaque stade consomme de l’énergie. Une quantité immense de papier est destinée à un usage éphémère, comme c’est le cas des papiers mouchoirs, des essuie-tout, de la publicité, des notes que l’on griffonne, des emballages. Le recyclage du papier consommera encore de l’énergie, tout comme sa destruction pure et simple.

     

    Alors si seulement la moitié de l’humanité gaspille, comme moi, une seule feuille de papier Din A4 de 5gr, nous arrivons à un total de 18.750 tonnes de papier perdues avec toute l’énergie qu’elles ont consommée pour être produites. Et il est question d’une seule feuille gaspillée or nous sommes 7,5 milliards et utilisons des centaines de feuilles, notamment avec nos imprimantes . . .

     

    L’énergie est essentiellement produite avec du charbon, du pétrole, du gaz et du nucléaire. Et la demande va croissant... D’où tout ce CO2 qui change le climat de notre planète.

     

    Conclusion : il est grand temps que je prenne conscience que le salut de notre planète dépend des miettes d’économies que je réaliserai dans mon quotidien qui, ajoutées aux miettes des 7,5 milliards d’autres individus, représentent une montagne. De plus, ces miettes d’économies, en apparence, insignifiantes, finiront par être ce puissant levier qui va mener nos dirigeants à prendre des mesures structurelles qui s’avèrent de plus en plus urgentes pour sauver la planète.

     

    Souvenons-nous du fait que notre planète terre est le fruit de milliards d’années d’évolution qui ont abouti à ces subtiles équilibres qui nous permettent d’exister. Respectons donc cet extraordinaire héritage et sortons de la civilisation du jetable. Admirons la grandeur et la beauté du cadeau que nous avons reçu. Soyons conscients de la puissance de nos miettes d’économies sans lesquelles notre planète ne survivra pas. Et il n’y aura pas d’arche de Noé pour nous sauver !

    Force est de constater que, pour s’affronter, des grandes puissances choisissent souvent comme champ de bataille des pays qui présentent des faiblesses internes ce qui les laissent sans défense. Dans le cas du Yémen de telles faiblesses existent, comme les interventions externes du passé et les dissensions internes du présent. Quoi qu’il en soit, ce qui interpelle c’est que l’on puisse écraser impunément des populations civiles au point d’en venir à des milliers de morts, à des écoles, des hôpitaux et des patrimoines classés, écrasés sous les bombes. Actuellement l’ONU estime que la coalition menée par l’Arabie Saoudite accule, pas à pas, à la famine quelque 20 millions de civils, dont la moitié sont des enfants, en bloquant l’entrée dans le pays de denrées alimentaires, de médicaments et d’autres fournitures indispensables. Or, au départ, le Yémen est déjà un pays de peu de ressources et qui souffre souvent de la sécheresse. Certes, la coalition qui opprime le pays vient de permettre l’atterrissage d’avions apportant vivres et médicaments mais il s’agit là de quantités infimes par rapport aux besoins. Pendant ce temps, le blocus des ports est maintenu, empêchant l’arrivée de navires chargés de grandes quantités capables de soulager les besoins alimentaires et autres de la population. Un crime contre l’humanité en cours sous nos yeux !

     

    Le Tribunal Pénal International vient de condamner à perpétuité Ratko Mladic pour le massacre à Srebrenica de 8.000 hommes et garçons, un massacre qualifié de génocide et de crime contre l’humanité. Alors acculer progressivement à la famine et à la mort quelque 20 millions de civils n’est-ce pas un crime d’autant plus grand. Et ces enfants squelettiques que les médias nous montrent, en garderont des séquelles, pour autant qu’ils survivent. Mais voilà, comme il y a beaucoup de pétrole du côté des oppresseurs, on se contente de protester sans pour autant agir.

     

    Pendant ce temps, les Européens s’inquiètent d’une possible pénurie de . . . foie gras lors des fêtes toutes proches . . .

    Les mers et les océans occupent 360 700 000 km² soit 70,71% de la surface du globe (510 100 000 km²), c’est dire leur importance dans nos vies. Aussi faut-il absolument lire le dernier ouvrage de Jacques Attali qui a pour titre ’’Les Histoires de la Mer’’. Le premier chapitre qui traite des aspects scientifiques mérite à tout le moins d’être parcouru pour se rendre compte de ce qui s’est passé pendant des milliards d’années d’évolution. Les chapitres suivants abordent entre autres : ‘‘Les premiers voyages humains’’ - ’’La conquête des mers’ - ’’ La globalisation maritime’’ - ’’La mer peut-elle mourir’’ - ’’Sauver la mer’’.

     

    Et Jacques Attali de conclure en nous exhortant à prendre conscience du rôle de la mer dans la perpétuation de la vie et dans l’histoire de l’humanité. Ne plus être à son égard dans une attitude de consommateur mais de partenaire respectueux et émerveillé’’.

    « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ». Albert Einstein

    « Un sourire coûte moins cher que l’électricité mais donne autant de lumière ». Abbé Pierre

    « Il faut des années pour faire pousser un arbre et quelques minutes pour l’abattre ». Un constat... Une leçon...

     

     

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    (photo: graph à Alger / Christian Pinon)